FAIROUZ
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FAIROUZ
De son vrai nom Nouhad Haddad, Fairouz naît le 21 novembre 1935 dans le village de Ddayeh (nord Liban). C'est dans un quartier populaire de Beyrouth, qu'elle part s'installer avec ses parents, issus d'une famille paysanne.
Celle qui devient, par la suite, une des plus grandes vedettes de la chanson arabe, débute sa carrière en 1947 alors qu'elle participe à la chorale de Mohamed Fleifel. Halim El roumi, directeur de la radio "Mahattat Ach-Charq Aladna" l'auditionne avec des chansons de Farid Al Atrache et Asmahan. Convaincu de son talent, il lui ouvre les portes de la radio et lui compose même des chansons. L'idée du nom de scène "Fairouz", c'est lui !
C'est aussi chez Halim El roumi que Erreur ! Signet non défini.Fairouz rencontre les frères Rahbani. Entourée de ces trois compositeurs avant-gardistes, Fairouz marque une rupture totale avec la tradition. Place à un cosmopolitisme enrichissant pour la musique arabe des années 40 et 50 ! Dans cette recherche du renouveau, Fairouz apporte sa voix pure et la richesse infinie d'inflexions. Toute en demi-teinte, sa façon de chanter, est porteuse d'une certaine mélancolie et de la nostalgie du temps qui passe. Sa voix séraphique, émane, dit-on, des jardins d'Eden.
Les frères Rahbani (Assi et Mansour) décident, en collaboration avec le groupe argentin, Eduardo Bianco, de donner à cette jeune artiste un répertoire nouveau. Mélange de folklore national et de musique d'Amérique du Sud, c'est la grande époque d'Azzaroura, de Ya Hneyina, Ya Ghzayel et Nahna Ouelqamar Jian !
Ce nouveau style suscite immédiatement la réaction des traditionalistes. Ils la perçoivent, comme une "hérésie". Ni une, ni deux, les frères Rahbani répliquent par Ila Raaya et par un Dawr de Sayed Derwiche, "Zourouni Kol Sana Marra". Cette œuvre est composée dans la plus pure tradition, mais reste doter d'une orchestration moderne.
Fairouz sait faire valoir ses capacités et son immense talent ! Elle interprète des « Mouwachahs » et des « Qacidas » tout en étendant son répertoire à des chansons modernes. Les pleurs et les gémissements sont bannis de son interprétation. Les textes, hors des sentiers battus de la poésie classique, sont transfigurés par son interprétation très personnelle et par sa sublime voix.
Désormais sa route est tracée. Place à la gloire ! Elle épouse Assi Rahbani en 1954.
En 1957, la chanteuse inaugure le Festival de Baalbek où elle rencontre enfin le public. Son triomphe est tel, qu'en 1960, la Syrie, lui ouvre à son tour ses portes, et l'invite à la biennale de Damas. Du sketch musical, à l'opérette populaire, la chanson des frères Rahbani reste dans la plus pure tradition classique. On trouve des œuvres arabo-andalouses, des Mouwachahs et des Qacidas, toutes, diffusées sur les radios de Damas.
Pendant l'année 1971, Fairouz et les fréres Rahbani entament une longue tournée à travers les Etats-Unis. Le succès devient alors "interplanétaire" ! La chanteuse se produit au Carnegie hall à New York mais aussi à l'Albert hall à Londres à l'Olympia à Paris, bref, tout le monde la demande !
Fairouz devient ainsi la vedette incontestée de tout le monde arabe, et non plus du seul Liban. Elle en est la voix et lui reste fidèle. Fairouz est la seule artiste à n'avoir jamais quitté ces terres, malgré la guerre et les propositions alléchantes d'un exil doré à Amman, au Caire et à Rabat.
Elle chante non seulement le Liban mais aussi la Palestine, la Syrie, La Mecque, sans pour autant renier ses origines chrétiennes. Elle interprète même un grand nombre de chants religieux pour Pâques et Noël.
Après une absence totale de la scène durant la guerre civile, c'est à Beyrouth, en 1994, que l'artiste donne un nouveau concert. En 1998, elle s'installe à Baalabek. Aujourd'hui, Fairouz continue à enflammer les planches du monde entier…
Celle qui devient, par la suite, une des plus grandes vedettes de la chanson arabe, débute sa carrière en 1947 alors qu'elle participe à la chorale de Mohamed Fleifel. Halim El roumi, directeur de la radio "Mahattat Ach-Charq Aladna" l'auditionne avec des chansons de Farid Al Atrache et Asmahan. Convaincu de son talent, il lui ouvre les portes de la radio et lui compose même des chansons. L'idée du nom de scène "Fairouz", c'est lui !
C'est aussi chez Halim El roumi que Erreur ! Signet non défini.Fairouz rencontre les frères Rahbani. Entourée de ces trois compositeurs avant-gardistes, Fairouz marque une rupture totale avec la tradition. Place à un cosmopolitisme enrichissant pour la musique arabe des années 40 et 50 ! Dans cette recherche du renouveau, Fairouz apporte sa voix pure et la richesse infinie d'inflexions. Toute en demi-teinte, sa façon de chanter, est porteuse d'une certaine mélancolie et de la nostalgie du temps qui passe. Sa voix séraphique, émane, dit-on, des jardins d'Eden.
Les frères Rahbani (Assi et Mansour) décident, en collaboration avec le groupe argentin, Eduardo Bianco, de donner à cette jeune artiste un répertoire nouveau. Mélange de folklore national et de musique d'Amérique du Sud, c'est la grande époque d'Azzaroura, de Ya Hneyina, Ya Ghzayel et Nahna Ouelqamar Jian !
Ce nouveau style suscite immédiatement la réaction des traditionalistes. Ils la perçoivent, comme une "hérésie". Ni une, ni deux, les frères Rahbani répliquent par Ila Raaya et par un Dawr de Sayed Derwiche, "Zourouni Kol Sana Marra". Cette œuvre est composée dans la plus pure tradition, mais reste doter d'une orchestration moderne.
Fairouz sait faire valoir ses capacités et son immense talent ! Elle interprète des « Mouwachahs » et des « Qacidas » tout en étendant son répertoire à des chansons modernes. Les pleurs et les gémissements sont bannis de son interprétation. Les textes, hors des sentiers battus de la poésie classique, sont transfigurés par son interprétation très personnelle et par sa sublime voix.
Désormais sa route est tracée. Place à la gloire ! Elle épouse Assi Rahbani en 1954.
En 1957, la chanteuse inaugure le Festival de Baalbek où elle rencontre enfin le public. Son triomphe est tel, qu'en 1960, la Syrie, lui ouvre à son tour ses portes, et l'invite à la biennale de Damas. Du sketch musical, à l'opérette populaire, la chanson des frères Rahbani reste dans la plus pure tradition classique. On trouve des œuvres arabo-andalouses, des Mouwachahs et des Qacidas, toutes, diffusées sur les radios de Damas.
Pendant l'année 1971, Fairouz et les fréres Rahbani entament une longue tournée à travers les Etats-Unis. Le succès devient alors "interplanétaire" ! La chanteuse se produit au Carnegie hall à New York mais aussi à l'Albert hall à Londres à l'Olympia à Paris, bref, tout le monde la demande !
Fairouz devient ainsi la vedette incontestée de tout le monde arabe, et non plus du seul Liban. Elle en est la voix et lui reste fidèle. Fairouz est la seule artiste à n'avoir jamais quitté ces terres, malgré la guerre et les propositions alléchantes d'un exil doré à Amman, au Caire et à Rabat.
Elle chante non seulement le Liban mais aussi la Palestine, la Syrie, La Mecque, sans pour autant renier ses origines chrétiennes. Elle interprète même un grand nombre de chants religieux pour Pâques et Noël.
Après une absence totale de la scène durant la guerre civile, c'est à Beyrouth, en 1994, que l'artiste donne un nouveau concert. En 1998, elle s'installe à Baalabek. Aujourd'hui, Fairouz continue à enflammer les planches du monde entier…
Re: FAIROUZ
haw lfann erra9i wallè blech
EmO- mazel jdid
- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: FAIROUZ
wallahi , chay ihizz el moral...
minouchta- mazel jdid
- Nombre de messages : 8
Age : 36
Date d'inscription : 16/09/2007
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